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France : Un Record d’Expulsions en 2024

record d'expulsions en 2024

Un Record d’Expulsions en 2024 : La tension monte !

L’année dernière en France, nous avons battu des records pas franchement prestigieux, le plus notoire le record d’expulsion en 2024 qui a mis des milliers de personnes à la rue. Entre la fin de la trêve hivernale et un contexte économique morose, 2024 a été une année bien tendue. Nous vous décortiquons tout cela, avec les causes et les conséquences que cela va engendrer.

Pourquoi nous faisons face à un record d’expulsions en 2024 ?

C’est pas moins de 24 000 foyers qui ont été mis dehors, un record d’expulsions en 2024 d’après les informations de la Fondation Abbé Pierre. C’est énorme, bien plus que les 21 500 de 2023, qui étaient déjà un record. En effet, les chiffres ont bien évidemment explosé après le 31 mars, fin de la trêve hivernale, les procédures ont repris de plus belle.

record d'expulsions en 2024

Pourquoi autant d’expulsions ? L’économie est au plus mal : inflation, factures d’énergie qui grimpent, la tension est de plus en plus importante sur les ménages français. Résultat, les impayés de loyer ont pris l’ascenseur, et ce même avec les classes moyennes qui sont de plus en plus impactées.

La crise du logement avec la hausse des loyers est également un des facteurs, en effet, trouver un appartement avec un loyer raisonnable est devenu quasi mission impossible, surtout dans les grosses villes comme Paris ou Lyon. Et pour couronner le tout, la loi Kasbarian-Bergé de 2023 a mis le turbo sur les expulsions en raccourcissant les délais pour se défendre. Les chiffres ? Environ 171 000 ordres de payer envoyés (+11 % par rapport à 2023).

Qu’elles sont les conséquences Humaines ?

C’est une catastrophe en 2024, on compte 330 000 personnes sans logement fixe et ce record d’expulsions en 2024 ne va pas arranger les choses. Les associations galèrent à suivre, les centres d’urgence sont submergés, et beaucoup finissent dans la rue ou squattent chez des amis ou de la famille. Les étudiants, particulièrement touchés, ont vu leur scolarité perturbée, tandis que les actifs ont souvent perdu leur emploi faute de stabilité.

Les profils des expulsés ont évolué. Si les plus précaires restent les premiers concernés, la classe moyenne basse a également été frappée. Les travailleurs à temps partiel, les intérimaires ou les petits indépendants, incapables de suivre la hausse des loyers, ont rejoint les statistiques. Cette diversification des victimes a amplifié le sentiment d’injustice, beaucoup estimant que l’État n’a pas su anticiper ni juguler cette crise.

Qu’en pensent les Français ?

Face à ce record d’expulsions en 2024, les réactions ont été vives. Les associations de défense des locataires, comme Droit au Logement, ont fustigé une politique qu’elles jugent punitive, accusant le gouvernement de privilégier les intérêts des bailleurs sur ceux des citoyens. Des manifestations ont éclaté dans plusieurs villes, notamment à Paris où des militants ont occupé des logements vacants pour dénoncer la spéculation immobilière. À l’opposé, certains élus et propriétaires ont défendu la nécessité de protéger le droit de propriété, arguant que les impayés répétés nuisent à l’équilibre du marché locatif.

Le débat s’est aussi cristallisé autour de la loi Kasbarian-Bergé. Ses détracteurs y voient un accélérateur de la crise, tandis que ses partisans estiment qu’elle répond à une demande légitime de fluidité dans les procédures. Entre ces deux visions, les propositions de solutions peinent à émerger, oscillant entre un encadrement plus strict des loyers et un renforcement des aides au logement, comme l’APL, dont le budget reste sous tension.

Une Crise Structurelle ?

Le record d’expulsions en 2024 soulève une interrogation cruciale : s’agit-il d’un pic conjoncturel ou du symptôme d’un mal plus profond ? La combinaison de la hausse des loyers, de la précarité économique et d’un parc de logements sociaux insuffisant penche vers la seconde hypothèse. Malgré des annonces de construction de HLM, les objectifs fixés par le gouvernement, 60 000 nouveaux logements sociaux par an, sont loin d’être atteints, freinés par les coûts et les réticences locales.

Et maintenant, on fait quoi ?

Bref, c’est l’année record d’expulsions en 2024, et c’est un indicateur fort pour le marché immobilier français. Faut-il encadrer les loyers sur l’ensemble du territoire ? Booster les aides pour les foyers les plus modestes ? Construire plus de logements sociaux ? Il va falloir trancher, car si cela continue, nous n’avons pas fini de voir des cartons sur les trottoirs. 

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