On en parle partout, et vous l’avez sûrement remarqué si vous cherchez à acheter ou à vendre : les logements classés F et G n’ont plus vraiment la cote. Ces fameuses passoires thermiques inquiètent les acheteurs, frustrent les vendeurs et compliquent la vie de bien des propriétaires. On fait le point à travers une FAQ claire (mais pas trop académique, promis).
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ToggleQu’appelle-t-on un logement classé F ou G ?
Un petit rappel pour commencer : les logements classés F et G sont ceux qui s’en sortent très mal au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). En clair, ils consomment énormément d’énergie pour être chauffés ou refroidis. Vous savez, ces appartements où l’on sent le froid passer par les fenêtres en plein mois de janvier… Bref, ce sont les habitations les moins performantes, d’où le surnom pas très flatteur : passoires thermiques.
Pourquoi les logements classés F et G se vendent-ils mal en 2025 ?
Soyons honnêtes : qui a envie d’acheter un bien qui sera interdit à la location dans trois ans (ou dès maintenant pour certains G) et qui va engloutir des milliers d’euros en travaux ? Voilà la principale raison.
Plus concrètement, en 2025, les logements classés F et G font peur pour trois motifs :
- La loi Climat Résilience impose des interdictions progressives.
- Les banques se montrent frileuses : difficile d’obtenir un prêt pour une passoire thermique.
- Les acheteurs savent qu’il faudra investir lourdement dans des rénovations.
Résultat : ces logements restent sur le marché plus longtemps et se négocient souvent à la baisse.
Quel est l’impact du DPE sur la valeur d’un bien immobilier ?
Aujourd’hui, le DPE immobilier est presque devenu aussi important que la localisation. Un appartement classé A ou B se vend vite, parfois même avec une surenchère. Mais un logement classé F ou G ? C’est une autre histoire.
La décote peut grimper jusqu’à 20 %. Et si vous êtes vendeur, vous risquez d’entendre des phrases du type : « On adore l’emplacement, mais avec cette note énergétique, impossible de mettre ce prix. » C’est frustrant, mais c’est la réalité du marché.
Quelles conséquences pour les vendeurs de logements classés F et G ?
Eh bien, elles ne sont pas très réjouissantes :
- Une perte de valeur quasi automatique.
- Un délai de vente rallongé : certains biens restent des mois sans la moindre offre sérieuse.
- Une désaffection des investisseurs locatifs qui préfèrent désormais les biens mieux notés.
Imaginez la scène : vous avez un joli appartement, bien situé, mais il est classé G. Vous mettez l’annonce en ligne… et les appels se font rares. Ce n’est pas que votre logement est sans charme, c’est simplement que son étiquette énergétique refroidit tout le monde.
Existe-t-il des solutions pour vendre plus facilement un logement classé F ou G ?
Heureusement, tout n’est pas perdu. Plusieurs options s’offrent aux propriétaires :
- Faire réaliser un audit énergétique. Ça coûte un peu, mais ça crédibilise le dossier.
- Engager des travaux ciblés : isolation, chaudière plus performante, fenêtres double vitrage…
- Parler des aides disponibles en 2025 : MaPrimeRénov’, éco-PTZ, subventions locales.
- Présenter un plan de rénovation clé en main aux acheteurs, histoire qu’ils sachent à quoi s’attendre.
Petite astuce : un acheteur qui voit clair dans le budget travaux sera plus enclin à négocier, plutôt qu’à fuir.
Quelles aides financières existent pour les propriétaires de logements classés F et G en 2025 ?
Bonne nouvelle : vous n’êtes pas seuls. L’État et les collectivités mettent la main à la poche pour aider les rénovations énergétiques :
- MaPrimeRénov’, qui finance une partie des travaux.
- L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), élargi en 2025, avec un plafond jusqu’à 50 000 €.
- Des aides locales, parfois généreuses, surtout dans les régions où la rénovation est une priorité.
Ces dispositifs rendent la mise à niveau des logements classés F et G moins effrayante financièrement.
Quel est l’avenir des logements classés F et G sur le marché immobilier ?
Soyons clairs : l’avenir de ces biens, sans travaux, est sombre. Les logements classés G ne peuvent déjà plus être loués. Ceux classés F suivront en 2028. Puis viendra le tour des E en 2034.
On se dirige donc vers un marché à deux vitesses : d’un côté, des logements bien notés, recherchés et chers ; de l’autre, des biens énergivores qui peinent à séduire, sauf s’ils ont subi une rénovation lourde.
Quels sont les impacts sur l’investissement locatif ?
Si vous êtes investisseur, acheter un logement classé F ou G en 2025, c’est un peu comme jouer au poker. Risqué, mais potentiellement payant.
- Risqué, car sans rénovation, impossible de louer légalement à moyen terme.
- Mais payant si vous achetez à prix cassé, rénovez intelligemment et revendez (ou louez) avec un meilleur rendement.
Certains investisseurs aguerris s’y lancent déjà : ils profitent de la décote, font des travaux financés en partie par les aides, puis revalorisent le bien.
Faut-il éviter complètement les logements classés F et G ?
Pas forcément. Tout dépend de votre projet. Si vous cherchez un bien clé en main, oubliez. Mais si vous êtes prêt à retrousser vos manches, ou que vous avez le budget pour déléguer les travaux, ça peut être une belle opportunité.
Imaginez acheter 20 % en dessous du marché, rénover, puis voir la valeur grimper : c’est possible. Mais il faut être conscient des contraintes et des efforts que ça implique.
Conclusion
Les logements classés F et G symbolisent parfaitement la transition énergétique en cours. Oui, ils se vendent mal. Oui, ils posent des problèmes aux propriétaires. Mais ils représentent aussi une opportunité pour ceux qui savent anticiper et investir.
En 2025, vendre ou acheter une passoire thermique n’est pas impossible. C’est juste plus complexe, plus encadré, et surtout plus stratégique.